“… On remarque, sur la façade de l'église St Joseph, celle du théâtre municipal, celle de la mairie et du palais de Justice des armoiries données par nous ne savons quel collège héraldique. L'écu est chargé d'un croissant d'une comète et d'une ruche. Le croissant rappelle la domination arabe, la comète fait allusion à celle qui apparut à l'époque où l'on construisit l'église en 1858*, la ruche, enfin, était l’emblème de l’activité des colons et des populations kabyles de cette région. Elle rappelle que la région exportait vers l'Europe de la cire d'abeille très fine qui servait à la confection des chandelles. A cette époque seules celles fabriquées avec cette cire portaient l'appellation de "bougie" qui venait du nom arabe de cette ville "Béjaïa", "Bgayet" en kabyle qui donna plus tard le nom latinisé de "Bougie". Cet écu est supporté par un singe (le magot), ce qui s'explique par la présence de cet animal aux environs proches de BOUGIE... Le lion et la panthère rappellent que ces deux animaux vivaient encore dans ces régions avant leur extinction dans le courant du 19ème siècle ».
Devise : "Je parviendrais".
NDLR - Une partie du texte est extrait du guide Joanne-Algérie-Tunisie - édition Hachette 1891 que nous a transmis un de nos compatriotes Paul Schenckbeker, et de nos recherches association. Voir aussi l'article d'Yves Bodeur paru dans notre périodeque de 2019 "les noms de Bougie".