Il y avait du côté
d'Azazga, dans la forêt de Yakouren au col de l'Akfadou au lieu-dit
du Roufal, à une centaine de kilomètres de Bougie une
forêt de chênes immenses et énormes.
Il fallait
trois hommes se tenant par le bout des doigts pour en faire le tour.
Vu les hommes à cheval sur une photo d'époque les arbres
devaient faire entre trente à quarante mètres de haut
!
Ils étaient gigantesques, et surtout d'une dureté exceptionnelle.
On n'y pouvait planter un clou et les tombées servaient à
faire les travées de chemins de fer.
Cette forêt était exploitée par des hongrois et
de nombreux navires arrivaient à Bougie pour charger ce bois
et être expédié en Hongrie. De ce bois aussi, il
partait en France dans la région de Cognac, où il était
vendu comme chêne de Hongrie.
Et c'est ainsi que le chêne dit de Hongrie, natif de Bougie, a
permis au cognac de vieillir en toute sérénité
! ! !