Louis MAUDET

La famille Maudet est originaire de St Claud en Charente.
L’ancêtre connu est François Maudet (1826-1890)
Il eut deux enfants nés à Bougie dont l’aîné Louis Jean Auguste le 5 juin 1894 et une fille Renée en 1888 et décédée en 1939, à Bougie. Elle était employée à la Poste de Bougie.

Louis avait fait sa communion à 11 ans à Sainte Marie (57 rue Bonaparte)à Bougie le 28 mai 1905.
A la déclaration de la guerre en 1914, il est mobilisé au recrutement de Constantine dans un régiment de zouaves.

Il était Officier au 1er Régiment mixte de Zouaves et de Tirailleurs.
Le  1er RMZT,  en décembre  1914, s'appelait le 2ème de Marche et faisait partie de la 3ème Brigade du Maroc.
Louis Maudet avait du faire un stage  d'aspirant dès 1914  pour avoir été sous lieutenant en 1917. L’encadrement des troupes coloniales étaient surtout faites d’officiers français.
Son régiment appartenait à la 37ème DI et ensuite fut affectée en avril 1915 à la 153ème DI (Division PELLE).
La 153ème DI appartenait au 20e Corps d’Armée de la 2ème Armée de Pétain en 1915.
Pour l’histoire mon oncle Georges Grosse de la 11ème DI et du 37ème RI était dans le même Corps d’Armée et donc a participé à des même combats.

Louis est décédé, des suites de ses blessures, le 16 avril 1917 au Chemin des Dames dans l’ambulance numéro 2 de la 153ème DI dans le secteur de Vendresse et Troyon (Aisne). Il avait 22 ans.
Son cousin germain Marcel Calcagni (petit fils de Calcagni Natale – leurs mères, nées Gehin, étaient sœurs) sera tué en 1916 à Verdun. Leurs noms figurent sur le monument aux Morts de Bougie.

NDLR - La quadrisaïeulle maternelle du rédacteur (Thérésa CALCAGNI) épousera en secondes noces Clément MARTEL - voir arbre généalogique dans le fichier Clément Martel (les Maires de Bougie).

Une école de Bougie portera le nom de Louis MAUDET, située en face de la Sous-Préfecture, rue G. Masselot (ex prolongement du boulevard des Cinq Fontaines). Il en fut le premier Directeur. Ce nom a été donné après la guerre de 1914-1918.

La 153ème DI était une Division d’élite qui eut des heures de gloire à Verdun et à la dernière bataille du chemin des Dames. Il y avait dans ses rangs le fameux 1er régiment de Tirailleurs marocains sous les ordres du capitaine Juin. Ce 1er RTM s’illustra à l’offensive du 6 avril 1917 à coté du 1er RMTZ de Louis Maudet.

 

Extrait d’un commentaire signé Jérôme Grosse
(arrière neveu de Louis Maudet)